Le meurtre du tyran

Ils veulent tuer des animaux avec leurs bonnes manières. Je les méprise cordialement.


J’ai ces mots dans ma tête

Cette abstraction insolente

Prétentieux nuage invisible 

Méprisable illusion sans couleur 

Qui veut diriger ma vie

Mais pourtant cette boule dans mon ventre

Ce soleil enfermé

Cette menace oppressante

Que tu harcèles en retour,

Qui suis-je, est-ce moi que tu harcèles?

Que tu diminues, que tu méprises

Que tu insultes et enfermes

Que tu isoles et piétines

Je prends le pouvoir

Je te dissipe

Je t’annihile et explose

Je suis un animal fou

Tu m’as rendu fou et je te méprise

Comme un félin féroce

Je prends possession de toi et je jouis

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